EXPOSITION : SETISSIME
SèteDu vendredi 13 juin au dimanche 24 août 2025
Tous les jours sauf mardi, dimanche
de 10:00 à 18:00
Dimanche 20 juillet 2025
à partir de 16:00
Rencontre et visite avec l’artiste Gaël SERRE.
Dimanche 24 août 2025
à partir de 16:00
Rencontre et visite avec l’artiste Gaël SERRE.
Présentation
Berceau de l’artiste Issu d’une lignée familiale depuis 4 générations d’artistes, peintres, et philosophes, il retient la cueillette de pommes, de sa Normandie natale, la peinture au chevalet dans le vallon, ou dans un champ d’iris dont sa grand-mère n’en peignait que les couleurs. Il conçoit dès l’enfance des pièces en céramique d’une terre d’argile collectée auprès d’un lac, guidé par son grand-père. Son apprentissage, est en son cœur, au quotidien avec sa mère qui tisse ses propres tissus, faits de fils qu’elle teignait pour en créer ses collections. Imprégné de la texture, matière à son riche héritage, de prestigieuses maisons lui ont fait confiance comme Fragonard, Chanel ou Clergerie.
Origine de l’exposition En 2023, l’artiste a élaboré le visuel de l’affiche annonçant l’anniversaire des 350 ans de la ville de Sète. Depuis, ce privilège décerné, il n’a eu de cesse de nourrir ce désir d’incarner d’avantage le cœur battant de sa ville, terre d’accueil. Il a rêvé, d’étendre ses vues de part en part, port, et abords du canal. Une ville qui sait le choyer, le bercer du clapotis des soubresauts, et entrelacs mêlés au reflet de l’eau. Lorsque la Chapelle lui a été offerte comme espace de jeu, il a souhaité en l’honneur qui lui a été donné, déployer un hommage sans pareille. Des mois durant, sans discontinuer, il a approfondi ses recherches afin d’étendre des productions, s’associant à des ateliers d’excellence, ou maîtres en la matière tels que Jean Mone qui a récemment rénové les vitraux de Notre-Dame de Paris, Lucille Just maître bronzière, ou bien la céramiste Anais Dezarnaud. Il s’est fait accompagner d’une direction curatoriale par CélinePujol.
Sétissime devient une œuvre riche et prolifique, sur les pas des artistes tels que Robert Combas, Jean Denant ou André Cevera, un chemin emprunté par Gaël Serre, avec autant d’audace que d’humilité. Sètissime - un regard à la visée sublimée - Gaël Serre est un artiste plasticien, authentique et solaire, résolument méditerranéen, coloriste unique et irréductible passionné. Sa palette enthousiaste, son geste précis, sa touche délicate et vive, emportent dans son intériorité intense, transportent dans des salons à l’allure baroque, ou d’autres vues plus surannées faites de lavis bleuté. Il capte la lumière, et dessine, peint en plein air, comme une contemplation aux aguets du beau. Il sublime l’instant quotidien, de la table du petit-déjeuner, à la plage des vacanciers d’humeur oisive, des chambres d’hôtels de la côte d’Azur, aux édifices emblématiques d’un Toulon qui s’est laissé surprendre de son œil surplombant les hauteurs de la ville.
De cet azur qui triomphe, sa recherche continuelle pour la justesse, celle d’un équilibre engageant la forme et épousant une chromatique fougueuse omniprésente, le mène à s’atteler continuellement, de ses aquarelles, pastels, et carnets qui l’accompagnent partout, explorant l’existence tel un alchimiste qui transforme, magnifie, redonne vie nouvelle. L’artiste a choisi d’honorer Sète, cette terre qui l’accueille, le nourrit, et l’inspire en lui soumettant une expérimentation de médiums multiples, par la matière brute façonnée à travers sa pulsation, sa couleur ajoutée, et la découverte d’horizons créatifs. Il a investi la Chapelle et imaginé quelle put être la place de ses vitraux, crée un autel dévolu à la vierge, telle une ode, une icône en majesté, conçu un ciel en suspension, façonné des hippocampes, trésors de fonds marins, des pièces de raku, de laiton, de céramique, et produit des séries, obsession ou frénésie, une vue identique à toute heure.
Inlassable quête Du jour vers la nuit, il a saisi grâce à une exigence implacable, une vue semblable qui change au hasard du temps qui défile, 24h de la vie d’un peintre, une mesure temporelle, qui donne le LA, une note rythmée par le passion-mètre, fougueux intrépide, habité par son art, se laissant dépasser totalement par cet élan spontané et irrépressible. L’artiste agite ses pinceaux, et suit le fil de l’eau, des nuages, une tempête qui s’abat. Il a répété l’opération formant une série, des étapes de vues singulières, agissant en métamorphose de ce qui est, ce que nous sommes au fur et à mesure du temps qui s’écoule, parfois de larmes, puis revient le calme de l’acceptation, malgré un ciel variable.
Gaël Serre a donné à voir à travers un prisme qui lui est propre, un angle de vue unique, un plan serré sur l’intimité d’une lente et langoureuse matinée, une focale cinématographique qui exprime l’instant avec grandeur, et douceur, délicatesse. Un regard curieux qui interroge, anime, incite à prendre le temps d’observer l’infime beauté, la contempler. Ainsi la nature luxuriante apparaît essentielle, au quotidien, même au cœur de la ville, traversée par le canal, abordé en reflets. Du geste comme un souffle il dessine, et aborde la céramique comme le prolongement de ses dessins, une pièce en volume qui pourrait en être extraite. Il produit en gage d’un dialogue au traitement sensible et modelé, entrepris avec des interprètes, d’une grande éloquence. L’artiste s’est rappelé au raku, un souvenir emprunté à son enfance, d’après une technique issue d’un savoir- faire ancestral, un retour à l’essence, une réflexion subtile autour du four à bois qui fume pendant des heures, tout en accueillant les effets de la lune. A travers sa pratique, l’artiste tente de percer certains mystères, d’en dévoiler une beauté cachée, réinterprétant la tradition, tout en apposant ses codes, ses convictions. « Le geste en peinture, c’est le prolongement du souffle ». Zao Wou-Ki.
D’une imparable sincérité Il étire des lignes découpées et franches, diffuse la lumière à travers l’obscurité des jours incertains. Nous assistons à une œuvre véritable, une confession de son besoin de révéler, tisser, exister au sens d’une individualité, parmi cette lignée d’artistes dont il est issu, de mères en fils. Cette exposition prolifique, particulièrement dense, s’offre comme un cadeau à ces mères précieuses, parmi elles, celle qui lui a donné son fils, son présent suprême, ultime.
Une exploration qui a pris son ancrage à Sète, une restitution dans la chapelle du Quartier Haut, un éloge sublime à la femme qui enfante le monde, à la joyeuse et complexe vivacité des émotions qui enchantent le réel, et le siège de sa ville de cœur. Ainsi, l’artiste Gaël Serre présente des œuvres spécialement dédiées pour l’occasion, ou sorties de façon inédite parmi des milliers de carnets. Il investit l’espace, ciel suspend son vol, saisissante et monumentale installation, veille sur ce lieu unique où l’art rencontre le sacré.
Origine de l’exposition En 2023, l’artiste a élaboré le visuel de l’affiche annonçant l’anniversaire des 350 ans de la ville de Sète. Depuis, ce privilège décerné, il n’a eu de cesse de nourrir ce désir d’incarner d’avantage le cœur battant de sa ville, terre d’accueil. Il a rêvé, d’étendre ses vues de part en part, port, et abords du canal. Une ville qui sait le choyer, le bercer du clapotis des soubresauts, et entrelacs mêlés au reflet de l’eau. Lorsque la Chapelle lui a été offerte comme espace de jeu, il a souhaité en l’honneur qui lui a été donné, déployer un hommage sans pareille. Des mois durant, sans discontinuer, il a approfondi ses recherches afin d’étendre des productions, s’associant à des ateliers d’excellence, ou maîtres en la matière tels que Jean Mone qui a récemment rénové les vitraux de Notre-Dame de Paris, Lucille Just maître bronzière, ou bien la céramiste Anais Dezarnaud. Il s’est fait accompagner d’une direction curatoriale par CélinePujol.
Sétissime devient une œuvre riche et prolifique, sur les pas des artistes tels que Robert Combas, Jean Denant ou André Cevera, un chemin emprunté par Gaël Serre, avec autant d’audace que d’humilité. Sètissime - un regard à la visée sublimée - Gaël Serre est un artiste plasticien, authentique et solaire, résolument méditerranéen, coloriste unique et irréductible passionné. Sa palette enthousiaste, son geste précis, sa touche délicate et vive, emportent dans son intériorité intense, transportent dans des salons à l’allure baroque, ou d’autres vues plus surannées faites de lavis bleuté. Il capte la lumière, et dessine, peint en plein air, comme une contemplation aux aguets du beau. Il sublime l’instant quotidien, de la table du petit-déjeuner, à la plage des vacanciers d’humeur oisive, des chambres d’hôtels de la côte d’Azur, aux édifices emblématiques d’un Toulon qui s’est laissé surprendre de son œil surplombant les hauteurs de la ville.
De cet azur qui triomphe, sa recherche continuelle pour la justesse, celle d’un équilibre engageant la forme et épousant une chromatique fougueuse omniprésente, le mène à s’atteler continuellement, de ses aquarelles, pastels, et carnets qui l’accompagnent partout, explorant l’existence tel un alchimiste qui transforme, magnifie, redonne vie nouvelle. L’artiste a choisi d’honorer Sète, cette terre qui l’accueille, le nourrit, et l’inspire en lui soumettant une expérimentation de médiums multiples, par la matière brute façonnée à travers sa pulsation, sa couleur ajoutée, et la découverte d’horizons créatifs. Il a investi la Chapelle et imaginé quelle put être la place de ses vitraux, crée un autel dévolu à la vierge, telle une ode, une icône en majesté, conçu un ciel en suspension, façonné des hippocampes, trésors de fonds marins, des pièces de raku, de laiton, de céramique, et produit des séries, obsession ou frénésie, une vue identique à toute heure.
Inlassable quête Du jour vers la nuit, il a saisi grâce à une exigence implacable, une vue semblable qui change au hasard du temps qui défile, 24h de la vie d’un peintre, une mesure temporelle, qui donne le LA, une note rythmée par le passion-mètre, fougueux intrépide, habité par son art, se laissant dépasser totalement par cet élan spontané et irrépressible. L’artiste agite ses pinceaux, et suit le fil de l’eau, des nuages, une tempête qui s’abat. Il a répété l’opération formant une série, des étapes de vues singulières, agissant en métamorphose de ce qui est, ce que nous sommes au fur et à mesure du temps qui s’écoule, parfois de larmes, puis revient le calme de l’acceptation, malgré un ciel variable.
Gaël Serre a donné à voir à travers un prisme qui lui est propre, un angle de vue unique, un plan serré sur l’intimité d’une lente et langoureuse matinée, une focale cinématographique qui exprime l’instant avec grandeur, et douceur, délicatesse. Un regard curieux qui interroge, anime, incite à prendre le temps d’observer l’infime beauté, la contempler. Ainsi la nature luxuriante apparaît essentielle, au quotidien, même au cœur de la ville, traversée par le canal, abordé en reflets. Du geste comme un souffle il dessine, et aborde la céramique comme le prolongement de ses dessins, une pièce en volume qui pourrait en être extraite. Il produit en gage d’un dialogue au traitement sensible et modelé, entrepris avec des interprètes, d’une grande éloquence. L’artiste s’est rappelé au raku, un souvenir emprunté à son enfance, d’après une technique issue d’un savoir- faire ancestral, un retour à l’essence, une réflexion subtile autour du four à bois qui fume pendant des heures, tout en accueillant les effets de la lune. A travers sa pratique, l’artiste tente de percer certains mystères, d’en dévoiler une beauté cachée, réinterprétant la tradition, tout en apposant ses codes, ses convictions. « Le geste en peinture, c’est le prolongement du souffle ». Zao Wou-Ki.
D’une imparable sincérité Il étire des lignes découpées et franches, diffuse la lumière à travers l’obscurité des jours incertains. Nous assistons à une œuvre véritable, une confession de son besoin de révéler, tisser, exister au sens d’une individualité, parmi cette lignée d’artistes dont il est issu, de mères en fils. Cette exposition prolifique, particulièrement dense, s’offre comme un cadeau à ces mères précieuses, parmi elles, celle qui lui a donné son fils, son présent suprême, ultime.
Une exploration qui a pris son ancrage à Sète, une restitution dans la chapelle du Quartier Haut, un éloge sublime à la femme qui enfante le monde, à la joyeuse et complexe vivacité des émotions qui enchantent le réel, et le siège de sa ville de cœur. Ainsi, l’artiste Gaël Serre présente des œuvres spécialement dédiées pour l’occasion, ou sorties de façon inédite parmi des milliers de carnets. Il investit l’espace, ciel suspend son vol, saisissante et monumentale installation, veille sur ce lieu unique où l’art rencontre le sacré.
Informations
- Type de manifestation :
- Exposition
- Thème de la manifestation :
- Peinture
- Sculpture
Bon à savoir
- Réservation obligatoire :
- Non
- Accès aux personnes à mobilité réduite :
- Entrée gratuite :
- Oui
Tarifs
Tarifs | Min | Max |
---|---|---|
Gratuit |
Destination
Chapelle du Quartier Haut
10 rue Borne
34200
SETE
Coordonnées GPS
Latitude : 43.39939
Longitude : 3.69407
Organisateur
Gaël SERRE
Lieu
Chapelle du Quartier Haut
10 rue Borne
34200
SETE