PARCOURS URBAIN SUR LE CHEMIN DES PELERINS A SETE
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PARCOURS URBAIN SUR LE CHEMIN DES PELERINS A SETE
Présentation
Circuit des escaliers de Saint-Clair. Le "Tout là-haut” vous attend en vous offrant de son sommet un magnifique panorama surplombant les canaux (Sète mérite bien le surnom d’Île singulière ou petite Venise Languedocienne), le port, la croix de Saint-Clair et la petite Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
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Accessibilité
|||||Départ devant la mairie. Face à vous, empruntez la rue Paul Valéry.
L’immeuble dans lequel se trouve l’actuelle mairie aurait été construit en 1719. Il
fut acquis par la ville le 30 mai 1724 et devint dès lors le siège de
l’administration municipale.
Une partie des bâtiments attenants ont servi de caserne de 1737 à 1795 (rue
Gambetta). Le rez-de-chaussée abritait des halles, puis le bureau de la Caisse d’Épargne et le commissariat de police avant d’être exclusivement réservé aux services municipaux.
Le linteau de la porte N°22 de la rue Paul Valéry est le seul souvenir d’une
boulangerie construite en 1720 ou aurait notamment travaillé l’anarchiste Caserio qui assassina le Président Sadi Carnot en 1894.
Paul Valéry : Nom de plume d’Ambroise Paul Toussaint, écrivain, poète, et philosophe
français. Paul Valéry est né le 30 octobre 1871 à Sète et mort le 20 juillet 1945 à Paris. Elu membre de l’Académie Française en 1925, il est enterré au Cimetière
Marin (dit le Cimetière des Riches). Au sommet de la rue Paul Valéry se trouve le lycée Paul Valéry. En 1836 la ville achète un terrain et créé un établissement
pour garçons avec pensionnat devenu collège communal en 1844, augmenté
d’une école primaire en 1863, « le petit collège » qui vécut précisément un siècle. Réservé aux garçons jusqu’à 1922, date à laquelle les filles y seront admises en classe de terminale, il devient le Lycée en 1962.
Sa porte monumentale encadrée de colonnes surplombe les marches d’un escalier « usé par 4 générations de Sétois », les plus célèbres étant Paul Valéry, Jean Vilar, Mario Roustan, Pierre-Jean Vaillard, Georges Brassens.|1#|||||Monter pour arriver au lycée Paul Valéry. Sur la droite en face du lycée Paul Valéry, il y a une petite impasse : l’impasse Canilhac, appelée aussi « le Trou de Poupou ».
Prenez la rue Louis Ramond (ne tenez pas compte du panneau chemin sans issue, il est uniquement pour les voitures et non pour les piétons).
Louis Ramond
Professeur de Lettres, militant SFIO, syndicaliste CGT puis CGT-FO, Maire adjoint et Conseiller Général de Sète. Né le 23 août 1905 à Sète et mort le 9 mars 1993 à Sète.|2#|||||Rue de Belfort: Nom de rue honorant comme les rues de Metz et de Strasbourg la guerre de 1870, mais pour sa part une ville demeurée alors Française. Celle-ci longeant le lycée Paul Valery semble vouloir pénétrer dans « la villa Erialc », ancienne villa
de la famille Chauvain. Les jardins y abritent l’Ecole Municipale des Beaux-Arts fondée en 1970 après l’acquisition du terrain par la ville en 1967.|3#|||||Chemin du Biscan Pas : Terme occitan qui veut dire « ne râle pas ». Et là vous attend de pied ferme l’escalier aux 225 marches (facile à monter et large)
|4#|||||Chemin des Pèlerins
Vous débouchez sur le chemin des Pèlerins pour une arrivée au sommet du mont Saint-Clair.
Itinéraire utilisé par les sétois à l’occasion des pèlerinages sur Saint-Clair. Le Père Gaffino (1823-1899) a instauré une coutume toujours en vigueur : le 19 de
chaque mois, et plus particulièrement le 19 septembre, les sétois font l’ascension du mont Saint-Clair en pèlerinage jusqu’à la chapelle Notre-Dame de-la-Salette où deux 2 messes sont célébrées à 7h et 10h.|5#|||||Sommet du mont Saint-Clair.
Profitez de la vue (accédez au toit terrasse du bâtiment pour une vision à 360°) et allez admirer les fresques de la Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
Sur ce site panoramique se trouvent la Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette et la Croix de Saint-Clair (1932). En 1840, 14 stations de croix sont marquées dans la pierre sur le chemin reliant la ville à Saint-Clair.
La Chapelle fut construite pour l’essentiel en 1861 en prolongement d’un ermitage érigé dans
les restes d’un fortin militaire achevé en 1710 (côté sud-ouest), abritant depuis la fin du XIXe siècle nombre d’ex-voto, ce qui explique son allure extérieure sévère. Ladite chapelle fut dédiée à la Vierge après son apparition le 19 septembre 1866 à la Salette, dans l’Isère.
La statue de la Vierge fut érigée en 1866 pour commémorer le bicentenaire de la ville. Ce qui pouvait tenir lieu de clocher devait servir en outre de repère géodésique à partir de 1831.
Cette chapelle est un lieu de pèlerinage traditionnel le 19 septembre.
Les fresques intérieures ont été réalisées par le peintre Jacques Bringuier de 1951 à 1953.
La croix lumineuse de Saint-Clair (1932) perpétue le feu que les Sétois allumaient le 12 juillet pour célébrer le Saint qui a donné son nom au mont. Vous pouvez, en faisant une offrande de la valeur que vous souhaitez, faire que la croix lumineuse s’éclaire la nuit pour rendre hommage à un être cher ou pour une date symbolique
pour vous et votre famille !|6#|||||Chemin de Saint-Clair.
A gauche en redescendant, à 300/400 mètres du sommet, se trouve indiquée la station 9 (le chiffre 9 et une croix), et à l’angle de ce mur figure le panneau indiquant le Mas de Rousson (avec silhouette
descendant les escaliers).
|7#|||||Chemin du Mas Rousson
Prenez le chemin du Mas Rousson où 389 marches vous attendent, et en continuant toujours tout droit, vous arriverez à la rue Villefranche.
La famille Rousson apparait dans plusieurs administrations municipales. Ce lieu-dit fut surtout dans les années 1860 le Mas de Rousson, receveur de l’octroi comprenant maison, écurie, et
vignes.|8#|||||Rue Villefranche
Vous arrivez à la rue Villefranche. Tournez à gauche dans cette même rue pour rejoindre la rue Paul Valéry.
L’ensemble du Quartier-haut (dit « le petit Naples » ) est ceinturé par la rue Villefranche, du Lycée Paul Valéry à la rue Garenne prolongée.
Cette rue abrite plusieurs établissements scolaires : les écoles Paul Bert et Louis Pasteur.
L’école des Dominicaines y fonctionna également.
Les plans du milieu du XIXe siècle permettent de cerner un espace vide dans l’axe du chemin du Mas Rousson, en haut de la rue Louis Blanc, sorte de cour désormais isolée de la rue.
Il est appelé familièrement par les Sétois « la Cachiu », c’est-à-dire le repaire des Cachous ou,
Italiens Misérables.
Revenez à votre point de départ, la mairie.|9
L’immeuble dans lequel se trouve l’actuelle mairie aurait été construit en 1719. Il
fut acquis par la ville le 30 mai 1724 et devint dès lors le siège de
l’administration municipale.
Une partie des bâtiments attenants ont servi de caserne de 1737 à 1795 (rue
Gambetta). Le rez-de-chaussée abritait des halles, puis le bureau de la Caisse d’Épargne et le commissariat de police avant d’être exclusivement réservé aux services municipaux.
Le linteau de la porte N°22 de la rue Paul Valéry est le seul souvenir d’une
boulangerie construite en 1720 ou aurait notamment travaillé l’anarchiste Caserio qui assassina le Président Sadi Carnot en 1894.
Paul Valéry : Nom de plume d’Ambroise Paul Toussaint, écrivain, poète, et philosophe
français. Paul Valéry est né le 30 octobre 1871 à Sète et mort le 20 juillet 1945 à Paris. Elu membre de l’Académie Française en 1925, il est enterré au Cimetière
Marin (dit le Cimetière des Riches). Au sommet de la rue Paul Valéry se trouve le lycée Paul Valéry. En 1836 la ville achète un terrain et créé un établissement
pour garçons avec pensionnat devenu collège communal en 1844, augmenté
d’une école primaire en 1863, « le petit collège » qui vécut précisément un siècle. Réservé aux garçons jusqu’à 1922, date à laquelle les filles y seront admises en classe de terminale, il devient le Lycée en 1962.
Sa porte monumentale encadrée de colonnes surplombe les marches d’un escalier « usé par 4 générations de Sétois », les plus célèbres étant Paul Valéry, Jean Vilar, Mario Roustan, Pierre-Jean Vaillard, Georges Brassens.|1#|||||Monter pour arriver au lycée Paul Valéry. Sur la droite en face du lycée Paul Valéry, il y a une petite impasse : l’impasse Canilhac, appelée aussi « le Trou de Poupou ».
Prenez la rue Louis Ramond (ne tenez pas compte du panneau chemin sans issue, il est uniquement pour les voitures et non pour les piétons).
Louis Ramond
Professeur de Lettres, militant SFIO, syndicaliste CGT puis CGT-FO, Maire adjoint et Conseiller Général de Sète. Né le 23 août 1905 à Sète et mort le 9 mars 1993 à Sète.|2#|||||Rue de Belfort: Nom de rue honorant comme les rues de Metz et de Strasbourg la guerre de 1870, mais pour sa part une ville demeurée alors Française. Celle-ci longeant le lycée Paul Valery semble vouloir pénétrer dans « la villa Erialc », ancienne villa
de la famille Chauvain. Les jardins y abritent l’Ecole Municipale des Beaux-Arts fondée en 1970 après l’acquisition du terrain par la ville en 1967.|3#|||||Chemin du Biscan Pas : Terme occitan qui veut dire « ne râle pas ». Et là vous attend de pied ferme l’escalier aux 225 marches (facile à monter et large)
|4#|||||Chemin des Pèlerins
Vous débouchez sur le chemin des Pèlerins pour une arrivée au sommet du mont Saint-Clair.
Itinéraire utilisé par les sétois à l’occasion des pèlerinages sur Saint-Clair. Le Père Gaffino (1823-1899) a instauré une coutume toujours en vigueur : le 19 de
chaque mois, et plus particulièrement le 19 septembre, les sétois font l’ascension du mont Saint-Clair en pèlerinage jusqu’à la chapelle Notre-Dame de-la-Salette où deux 2 messes sont célébrées à 7h et 10h.|5#|||||Sommet du mont Saint-Clair.
Profitez de la vue (accédez au toit terrasse du bâtiment pour une vision à 360°) et allez admirer les fresques de la Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
Sur ce site panoramique se trouvent la Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette et la Croix de Saint-Clair (1932). En 1840, 14 stations de croix sont marquées dans la pierre sur le chemin reliant la ville à Saint-Clair.
La Chapelle fut construite pour l’essentiel en 1861 en prolongement d’un ermitage érigé dans
les restes d’un fortin militaire achevé en 1710 (côté sud-ouest), abritant depuis la fin du XIXe siècle nombre d’ex-voto, ce qui explique son allure extérieure sévère. Ladite chapelle fut dédiée à la Vierge après son apparition le 19 septembre 1866 à la Salette, dans l’Isère.
La statue de la Vierge fut érigée en 1866 pour commémorer le bicentenaire de la ville. Ce qui pouvait tenir lieu de clocher devait servir en outre de repère géodésique à partir de 1831.
Cette chapelle est un lieu de pèlerinage traditionnel le 19 septembre.
Les fresques intérieures ont été réalisées par le peintre Jacques Bringuier de 1951 à 1953.
La croix lumineuse de Saint-Clair (1932) perpétue le feu que les Sétois allumaient le 12 juillet pour célébrer le Saint qui a donné son nom au mont. Vous pouvez, en faisant une offrande de la valeur que vous souhaitez, faire que la croix lumineuse s’éclaire la nuit pour rendre hommage à un être cher ou pour une date symbolique
pour vous et votre famille !|6#|||||Chemin de Saint-Clair.
A gauche en redescendant, à 300/400 mètres du sommet, se trouve indiquée la station 9 (le chiffre 9 et une croix), et à l’angle de ce mur figure le panneau indiquant le Mas de Rousson (avec silhouette
descendant les escaliers).
|7#|||||Chemin du Mas Rousson
Prenez le chemin du Mas Rousson où 389 marches vous attendent, et en continuant toujours tout droit, vous arriverez à la rue Villefranche.
La famille Rousson apparait dans plusieurs administrations municipales. Ce lieu-dit fut surtout dans les années 1860 le Mas de Rousson, receveur de l’octroi comprenant maison, écurie, et
vignes.|8#|||||Rue Villefranche
Vous arrivez à la rue Villefranche. Tournez à gauche dans cette même rue pour rejoindre la rue Paul Valéry.
L’ensemble du Quartier-haut (dit « le petit Naples » ) est ceinturé par la rue Villefranche, du Lycée Paul Valéry à la rue Garenne prolongée.
Cette rue abrite plusieurs établissements scolaires : les écoles Paul Bert et Louis Pasteur.
L’école des Dominicaines y fonctionna également.
Les plans du milieu du XIXe siècle permettent de cerner un espace vide dans l’axe du chemin du Mas Rousson, en haut de la rue Louis Blanc, sorte de cour désormais isolée de la rue.
Il est appelé familièrement par les Sétois « la Cachiu », c’est-à-dire le repaire des Cachous ou,
Italiens Misérables.
Revenez à votre point de départ, la mairie.|9
Destination
PARCOURS URBAIN SUR LE CHEMIN DES PELERINS A SETE
Coordonnées GPS
Latitude : 43.40168
Longitude : 3.69598

